Clôturant l'année 2023, l'Assemblée Générale (AG) de l'Aful se tiendra à Paris (France), le samedi 16 mars 2024, à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne de Paris Centre - site Louvre, 5 bis rue du Louvre, 75001 PARIS, salle Palais-Royal.
Voici le lien pour le salon de vidéoconférence "AG
Aful", propulsé par le logiciel libre Big Blue Button (BBB) et mis à notre
disposition par Nouvelle-Aquitaine Open Source https://naos-cluster.com (merci !)
:
https://visio.naos-cluster.tech/rooms/qkb-hrh-xgh-zxs/join
Ce salon sera ouvert samedi 16 mars 2024 à partir de 13h. L'AG à
proprement parler démarrera à 13h30 (accueil à partir de 13h). La fin des
travaux est prévue à 16h.
Prévoyez d'utiliser un casque audio (genre kit mains-libres de téléphone)
pour ne pas risquer gêner la communication par des bruits parasites venant de
votre appareil ou de votre environnement. Merci !
Programme :
===========
10h00 : rencontre CA, installation, tests techniques, préparation
accueil, liste d'émargement…
12h-13h : pause repas
13h : Accueil officiel
13h30 à 16h : Assemblée générale
Ordre du jour :
⋅ accueil, état des présents, quorum
⋅ rapport moral 2023, vote
⋅ modification siège social, vote
⋅ rapport financier 2023, vote
⋅ élection des membres du CA
⋅ perspectives 2024
Comme chaque année il s'agira des votes réglementaires sur les bilans, l'élection des nouveaux membres du conseil d'administration, et enfin des ateliers de travail et des échanges.
L’assemblée générale souhaite favoriser la participation des membres à ses travaux. Les dépenses engagées par un membre de l’Aful pour son déplacement et sa participation à l’AG pourront donc être remboursées sur présentation de justificatifs à hauteur de 100 € maximum après accord préalable du Conseil d’Administration obtenu avant la tenue de l’AG.
Les personnes qui ne sont pas membres de l'Aful mais qui sont intéressées par ses activités sont les bienvenues à l'AG. Il leur sera juste demandé de rester un peu en retrait durant les débats et votes concernant les aspects réglementaires. Contactez-nous pour toute information.
Nous sommes pressés de tous vous retrouver physiquement pour que nous puissions mettre des visages sur les noms des nouveaux adhérents et discuter de l'orientation de l'association ainsi que des actions à venir !
Le stand [B20] sera agréablement partagé avec Abuledu et Primtux. Les badges
gratuits peuvent être créés dès maintenant.
Cette troisième édition est dédiée à toute la communauté de l'open source et du
logiciel libre.
Venez avec vos amis et relations nous voir et profiter du salon : https://www.opensource-experience.com/
La conception des logiciels est cruciale pour l’éco-conception et la durabilité des produits et des matériels.
Les systèmes d’exploitation et services Libres permettent la réutilisation, le remaniement et l’interopérabilité des appareils.
Le droit universel de choisir librement ses systèmes d’exploitation, ses logiciels et ses services est crucial pour une société numérique plus durable.
L'AFUL félicite les promoteurs de cette initiative et s'associe à la lettre ouverte publiée à : https://fsfe.org/activities/upcyclingandroid/openletter.fr.html
L'Aful a la douleur d'annoncer la disparition de Laurent Séguin, le lundi 2 novembre 2020, son actuel Vice-Président, à l'âge de 44 ans.
Laurent fut aussi Président de 2011 à 2019.
Il était une figure emblématique du logiciel libre, notamment vers les entreprises.
Nous sommes profondément émus par ce deuil qui frappe sa famille à qui nous prions de recevoir toute notre amitié de la part de nombreux libristes.
Nous le pleurons, nous le regrettons.
Comme chaque année il s'agira des votes réglementaires sur les bilans, l'élection des nouveaux membres du conseil d'administration, et enfin des ateliers de travail et des échanges.
Comme ces dernières années, l'assemblée générale se tiendra à Paris, dans les locaux de La Paillasse.
L’assemblée générale souhaite favoriser la participation des membres à ses travaux. Les dépenses engagées par un membre de l’Aful pour son déplacement et sa participation à l’AG pourront donc être remboursées sur présentation de justificatifs à hauteur de 100 € maximum après accord préalable du Conseil d’Administration obtenu avant la tenue de l’AG.
Les personnes qui ne sont pas membres de l'Aful mais qui sont intéressées par ses activités sont les bienvenues à l'AG. Il leur sera juste demandé de rester un peu en retrait durant les débats et votes concernant les aspects réglementaires. Contactez-nous pour toute information
Pour les informations pratiques détaillées, les membres de l'association sont invités à consulter l'espace dédié à l'organisation de l'AG (accès restreint aux membres). Cet espace présente notamment l'ordre du jour, le programme des votes prévus et les professions de foi des différents candidats à l'élection au conseil d'administration (CA). Cet espace est régulièrement mis à jour avec de nouvelles informations et en fonction de l'élaboration de l'ordre du jour par les membres.
Espace privé, restreint aux membres, dédié à l'organisation de l'assemblée générale
Nous sommes pressés de tous vous retrouver physiquement pour que nous puissions mettre des visages sur les noms des nouveaux adhérents et discuter de l'orientation de l'association ainsi que des actions à venir !
L'Adullact et l'AFUL rappellent que : La création libre repose sur une mise en œuvre alternative de la propriété littéraire et artistique et la volonté des auteurs de créer un bien commun et de le mettre largement à disposition du public.
Depuis près de quinze ans, les autorités publiques reconnaissent l'intérêt du logiciel libre et des formats ouverts.La création libre, en particulier logicielle, est devenue une réalité pérenne, stratégique pour la France face aux grands éditeurs de logiciels et de plateformes qui modèlent aujourd'hui l'espace numérique.
Par conséquent, il est temps que le droit d'auteur sorte de son isolement (...). [Le] droit d'auteur, de même que les organismes qui participent à sa régulation, ne doit plus être un frein à l'expression culturelle libre.
C'est pourquoi l'Adullact et l'AFUL qui siègent toutes deux au Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA), font le vœu que le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique et le Ministère de la culture développent un véritable plan de soutien à la création libre et s'assurent de l'innocuité des futures dispositions législatives nationales et européennes sur la création libre.
Le texte intégral de la lettre adressée à Madame la Ministre de la Culture est disponible au format PDF
Née fin 2002, l'Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales s'est donné pour tâche de constituer, développer et promouvoir un patrimoine commun de logiciels libres métiers, afin que l'argent public ne paie qu'une fois. L'Adullact dispose d'une équipe permanente, pour encourager et aider les membres à mutualiser leurs développements sur la forge adullact.net, qui compte aussi les projets de la forge admisource. Structure unique en son genre, l'Adullact était accréditée pour le Sommet Mondial de Tunis.
Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres, l'AFUL a pour principal objectif de promouvoir les logiciels libres ainsi que l'utilisation des standards ouverts. Ses membres, utilisateurs, professionnels du logiciel libre, entreprises ainsi que d'autres associations, sont issus d'une dizaine de pays ou de régions francophones (France, Belgique, Suisse, Afrique francophone, Québec).
Interlocuteur de nombreux médias, l'AFUL est présente sur nombre de salons, conférences et rencontres. Elle agit notamment activement contre la vente liée (site Non aux Racketiciels, comparatif bons-vendeurs-ordinateurs.info et bons-constructeurs-ordinateurs.info), pour l'interopérabilité (membre de l'AFNOR, participation aux référentiels d'interopérabilité et d'accessibilité de la DGME, site formats-ouverts.org, etc.), intervient sur les problématiques du droit d'auteur ainsi que pour la promotion de l'utilisation de logiciels et ressources pédagogiques libres pour l'éducation entendue au sens large.
Comme chaque année il s'agira des votes règlementaires sur les bilans, l'élection des nouveaux membres du conseil d'administration, et enfin des ateliers de travail et des échanges.
L’Assemblée Générale souhaite favoriser la participation des membres à ses travaux. Les dépenses engagées par un membre de l’Aful pour son déplacement et sa participation à l’AG pourront donc être remboursées sur présentation de justificatifs à hauteur de 100 € maximum après accord préalable du Conseil d’Administration obtenu avant la tenue de l’AG.
Les personnes qui ne sont pas membres de l'Aful mais qui sont intéressées par ses activités sont les bienvenues à l'AG. Il leur sera juste demandé de rester un peu en retrait durant les débats et votes concernant les aspects réglementaires. Contactez-nous pour toute information.
L'Aful, francophone, est par vocation pour la diversité, la décentralisation et les actions locales. L'action de soutien de l'Aful aux groupes d'utilisateurs locaux (GUL) en est un exemple. Cette vocation s'exprime aussi dans le choix des lieux où se tiennent les assemblées générales de l'association. Nous avons toujours souhaité localiser les AG en divers lieux et pas uniquement dans la capitale de la France.
Au cours de ses 18 ans d'existence l'Aful a tenu ses assemblées générales dans différents lieux : historiquement à Soissons, Paris, Lille, Bordeaux (Talence), Montpellier, Roubaix. Cette année, c'est la ville de Paris qui est de nouveau retenue.
Pour les informations pratiques détaillées, les membres de l'association sont invités à consulter l'espace dédié à l'organisation de l'AG (accès restreint aux membres). Cet espace présente notamment l'ordre du jour, le programme des votes prévus et les professions de foi des différents candidats à l'élection au conseil d'administration (CA). Cet espace est régulièrement mis à jour avec de nouvelles informations et en fonction de l'élaboration de l'ordre du jour par les membres.
Espace privé, restreint aux
membres, dédié à l'organisation de l'assemblée générale
Nous sommes pressés de tous vous retrouver physiquement pour que nous puissions mettre des visages sur les noms des nouveaux adhérents et discuter de l'orientation de l'association ainsi que des actions à venir !
L'utilisation du navigateur web Chrome de Google est devenue ultramajoritaire dans le monde au cours de ces dernières années et particulièrement au cours de ces derniers mois. Cette situation pose plusieurs problèmes. Nous en retiendrons deux qui menacent particulièrement les utilisateurs informatiques, c'est-à-dire en fait quasiment toutes les personnes (puisqu'il suffit d'avoir un téléphone et une connexion Internet).
Si l'utilisation ultramajoritaire de Chrome se confirme, Google serait en position de quasi monopole, lui permettant de facto de définir ce qui peut se faire sur le web ou non sans avoir à se soucier d'autres intérêts que les siens. Notamment sans avoir à se soucier de l'intérêt des utilisateurs. Google se permettrait de définir seul la manière dont les sites web et les services en ligne doivent se comporter. Une grande partie des technologies du web deviendraient alors pensées pour Google et réalisées par Google dans son navigateur Chrome. Et pas d'échappatoire pour ceux qui se croient plus malins et qui pensent « si à un moment Chrome m'empêche de faire ça, je pourrai bien changer de navigateur », mais il sera alors trop tard car la monoculture aura produit ses effets : les sites web ne fonctionneront qu'imparfaitement avec les autres navigateurs web que Chrome (par exemple pour pouvoir s'identifier auprès d'un site web, pour faire de la visioconférence, etc.). En fait ce phénomène a même déjà commencé… Mais que cherche Google ? Quel est son modèle d'affaires ? Comment Google gagne-t-il de l'argent ?
Le modèle d'affaires de Google est la publicité ciblée. Google vend à des annonceurs la possibilité de diffuser leurs publicités et annonces vers les utilisateurs en fonction de leurs données personnelles. Plus Google dispose de données sur une personne, plus Google a de chances de lui présenter des publicités et des annonces (campagnes politiques, etc.) que la personne ira voir, en en suivant le lien, en cliquant. Incitant Google à collecter toujours plus sur chacun d'entre nous. En utilisant Google Chrome vous faites entrer le loup dans la bergerie : vous permettez à Google d'entrer dans votre ordinateur ! Le navigateur Google Chrome peut alors enregistrer tout ce que vous écrivez, tout ce que vous entrez, toutes vos interactions, même quand vous commencez à écrire et que finalement vous vous ravisez et que vous n'enregistrez pas ou que vous n'envoyez pas. Sans même avoir à attendre que vos requêtes atteignent un moteur de recherche en ligne (celui de Google ou un autre). Google Chrome fait peut-être même plus qu'uniquement enregistrer votre navigation web… mais on ne peut pas le savoir car ce n'est pas un logiciel libre que l'on pourrait auditer en lisant son code source, en le modifiant pour faire des essais, etc.
Pourtant, la monoculture et la perte du contrôle de nos données personnelles ne sont pas des fatalités. On peut y remédier en utilisant un navigateur web logiciel libre. Il en existe de nombreux. Le navigateur Firefox de la fondation Mozilla est le plus connu, le plus utilisé et le plus complet. Pour ajouter de nouvelles fonctionnalités et pour apporter des correctifs, de nouvelles versions de Firefox sont régulièrement publiées. Et ce 14 novembre 2017 sort la version 57 de Firefox. Cette version est tellement particulière qu'en plus de son numéro un nom lui a été donné : Firefox 57 Quantum.
Firefox 57 Quantum apporte de nombreux changements et améliorations.
De la même façon que lors d'un achat on fait le choix d'un certain type de production (production bio/utilisation de pesticides, production locale/importation, etc.) utiliser un navigateur web est une action concrète qui a un impact mesurable, mesuré par de nombreux acteurs : lorsque vous allez sur un site web le nom et la version de votre navigateur web sont, la plupart du temps, enregistrés en vue de dresser des statistiques d'utilisation. Ces statistiques servent ensuite aux professionnels du web (propriétaires de sites web, créateurs de sites web, développeurs de logiciels) pour prendre les décisions concernant les navigateurs web qu'ils vont considérer, tester, etc. et au final tout simplement accepter.
Alors voilà : en 2017 vous avez l'occasion de contribuer à sauver la diversité du web tout en protégeant votre vie privée. C'est très simple : vous pouvez décider d'utiliser Firefox !
PS :
Auteurs : Marc-Aurèle DARCHE, Julien HENRY, Véronique FRITIÈRE, Jean PEYRATOUT, Laurent GODARD, Fabio PASQUALINI, Stéphane PÉTRUS, Bastien GUERRY
Sur la période du mois d'avril 2016 au mois d'avril 2017, l'Aful se réjouit de constater que Linux tient la dragée haute aux autres noyaux (composant logiciel qui permet de faire fonctionner le matériel) que ce soit dans le secteur connecté des ordinateurs, mobiles ou tablettes.
OS | % |
Linux + Android |
39,62 |
Windows |
36,96 |
Apple |
18,44 |
Autre |
4,98 |
Il va de soi que nous devons continuer à faire préférer Linux à l'utilisateur
final afin de poursuivre cette ascension.
{source} <URL:http://gs.statcounter.com/os-market-share/tablet/worldwide>
Comme chaque année, en complément des votes règlementaires sur les bilans et l'élection des nouveaux membres du conseil d'administration (partie qui a lieu le samedi après-midi), ce sont des repas, ateliers de travail, échanges et hébergement sur place qui sont prévus jusqu'au dimanche midi et souvent un peu au-delà. Nous invitons tous les membres de l'association à réserver une partie de leur fin de semaine pour ce moment fort, à la fois studieux et convivial.
L’Assemblée Générale souhaite favoriser la participation des membres à ses travaux. Les dépenses engagées par un membre de l’AFUL pour son déplacement et sa participation à l’AG pourront donc être remboursées sur présentation de justificatifs à hauteur de 100 € maximum après accord préalable du Conseil d’Administration obtenu avant la tenue de l’AG.
Les personnes qui ne sont pas membres de l'AFUL mais qui sont intéressées par ses activités sont les bienvenues à l'AG. Il leur sera juste demandé de rester un peu en retrait durant les débats et votes concernant les aspects réglementaires. Contactez-nous pour toute information.
L'AFUL, francophone, est par vocation pour la diversité, la décentralisation et les actions locales. L'action de soutien de l'AFUL aux groupes d'utilisateurs locaux (GUL) en est un exemple. Cette vocation s'exprime aussi dans le choix des lieux où se tiennent les assemblées générales de l'association. Nous avons toujours souhaité localiser les AG en divers lieux et pas uniquement dans la capitale de la France.
Au cours de ses 18 ans d'existence l'AFUL a tenu ses assemblées générales dans différents lieux : historiquement à Soissons, Paris, Lille, Bordeaux (Talence), Montpellier, Roubaix. Cette année, c'est la ville de Paris qui est de nouveau retenue.
Pour les informations pratiques détaillées, les membres de l'association sont invités à consulter l'espace dédié à l'organisation de l'AG (accès restreint aux membres). Cet espace présente notamment l'ordre du jour, le programme des votes prévus et les professions de foi des différents candidats à l'élection au conseil d'administration (CA). Cet espace est régulièrement mis à jour avec de nouvelles informations et en fonction de l'élaboration de l'ordre du jour par les membres.
Espace privé, restreint aux membres, dédié à l'organisation de l'assemblée générale
Nous sommes pressés de tous vous retrouver physiquement pour que nous puissions mettre des visages sur les noms des nouveaux adhérents et discuter de l'orientation de l'association ainsi que des actions à venir !
Laurent Séguin, président de l'Aful, est intervenu à propos des racketiciels
avec un angle très grand public
. L'ensemble du tournage a pris une
demi-journée.
La diffusion de ce documentaire de 50 minutes France 5 est programmée :
Rediffusion disponible sur http://pluzz.francetv.fr/videos/depenses_fantomes.html
Mon petit doigt m'a dit que les suites bureautiques sont des outils bien pratiques et j'ai bien envie de vous confier quelques astuces.
Une suite bureautique est un ensemble de programmes informatiques en rapport avec les opérations basiques du travail de bureau telles que rédiger des lettres et des rapports, organiser des rendez-vous ou comptabiliser des factures. Une suite bureautique comporte généralement un traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentation, un outil de dessin. Il peut également y avoir un programme de manipulation de données, un lecteur de courrier électronique, un calendrier et un carnet d'adresses. Le tout est distribué ensemble comme étant un seul produit.
Lorsqu'un seul logiciel est capable d'effectuer plusieurs tâches bureautiques, on parle d'intégré bureautique pour le distinguer des ensembles de logiciels pouvant être commercialisés de façon groupée. Ainsi LibreOffice est un intégré bureautique alors que Microsoft Office est une suite bureautique. Toutefois ces deux notions sont souvent confondues.
Intégré LibreOffice
|
Suite Microsoft® Office
|
Traitement de texte Writer | Traitement de texte Word |
Tableur Calc | Tableur Excel |
Présentation de diaporama Impress | Présentation de diaporama Powerpoint |
Gestionnaire de base de données Base |
Option : gestionnaire de base de données Access |
Logiciel de dessin (Draw) | Non inclus |
Formule (équations, physique, chimie, etc.) | Non inclus Microsoft Mathematics 4.0 |
PDF en un clic depuis le menu |
PDF : installer au préalable une extension |
Téléchargement libre : https://fr.libreoffice.org |
Téléchargement soumis à conditions |
Installable sous BSD, Linux, Mac et Windows |
Installable sous Windows. Une version existe pour Mac |
Coût : totalement gratuit |
Coût : jusqu'à plusieurs centaines d'euros |
Licence : [(L)GPL v3 license] Logiciel libre qui respecte les 4
libertés |
Licence : Logiciel propriétaire qui
ne peut être ni copié, ni modifié par l'utilisateur final. Le terme Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF) est une traduction du terme anglais EULA soit End User License Agreement. |
En particulier, voici 3 extensions (modules complémentaires) très intéressantes pour les personnes qui souhaitent rédiger des publications scientifiques ou des thèses : comme dans le milieu universitaire et/ou certains secteurs d'activités professionnels comme le domaine de la recherche.
LibreOffice | Suite Microsoft |
Pas d'équivalent |
|
TexMaths |
Pas d'équivalent |
Grammalecte |
Pas d'équivalent |
LibreOffice est conçu avec beaucoup d'attention en ce qui concerne l'accessibilité, afin de répondre aux utilisateurs ayant des besoins spécifiques et de rendre le tout agréable et pratique à utiliser pour la navigation au clavier, les couleurs et polices, la technologie, la documentation et les fonctions.
Microsoft aussi fait des efforts en ce sens. Se référer à la rubrique Accessibilité.
LibreOffice : ici, je suis libre ! |
Suite propriétaire, là : je suis locataire... |
|
|
Pour tout le monde, à la maison, en entreprise, et partout où cela vous chante ! Vous pouvez répéter cette séquence pour installer la suite sur
plusieurs postes, jusqu’à une infinité d'installations. |
Cas d'école dans certaines entreprises et universités : Vous pouvez répéter cette séquence pour installer la suite sur plusieurs postes,jusqu’à 5 installations. Au-delà de 5 installations, une des précédentes installations ne fonctionnera plus. Vous avez également la possibilité de choisir de l'installer pour des raisons de compatibilité avec d'autres logiciels déjà installés sur votre ordinateur par exemple. Attention, cette offre ne concerne que les appareils à usage privé ou ceux pour lesquels vous avez les droits d'administration. |
En particulier, les postes du personnel administratif ou ceux gérés
par les informaticiens sont autorisés à utiliser LibreOffice. De nombreux bénévoles vous aident sans contrepartie financière. Vous pouvez aussi vous offrir les services d'un prestataire rémunéré dans le cadre de formation sur mesure.
|
En particulier, les postes du personnel administratif ou ceux gérés par les informaticiens de l'Université ne sont pas concernés. La Direction Informatique de l'Université ne fournira pas de support pour l'installation / désinstallation. Le support est disponible sur le site Microsoft La gratuité concerne certains produits obtenus en "boîte" avec limitation de durée : lire les conditions ici. |
Si vous entendez dire : « cette première dose est gratuite » ou « c'est gratuit pour vous spécialement (sous-entendu « mais pas pour les autres ») » soit vous êtes clients-es de produits récréatifs que la loi réprouve ou bien vous devriez envoyer la facture au dealer qui vient de vous transformer en personne sandwich en charge de la promotion de ses produits payants. Ce que nous – acteurs du libre – vous proposons, sera toujours libre et gratuit (*)
(*) Comment ? Oui, parfois, les prestations de services en
Logiciels Libres sont payantes.
Pourquoi ? Parce que les créatifs, développeurs,
traducteurs et autres intervenants doivent se nourrir, se loger, s'habiller...
Tout comme vous, chers utilisateurs !
Pour mémoire, les ministères prônent les logiciels libres comme outil de travail, comme l'indique notamment la loi ESR, "les logiciels libres sont utilisés en priorité."
Vous pouvez aussi utiliser d'autres modules libres de bureautique en ligne « Claude (1) » chez nos amis Framasoft.
Dans le cas de Microsoft, s'authentifier sur le site Online.
Les liens vers les sources sont inclus au fil de cette nouvelle.
À consommer et partager sans aucune modération :-)
Merci à Georges V. de m'avoir inspiré cette nouvelle.
(1) Claude : lire Cloud
Nexedi souhaite contribuer à l'amélioration du support HTML5 sous iOS.
C'est dans cet objectif que Nexedi a assigné Apple au tribunal de commerce de Paris le 6 octobre 2016.
Nexedi espére par cette action que les développeurs de navigateurs Web proposant un meilleur support HTML5 que celui du Webkit intégré d'Apple puissent publier leurs applications sur l'Appstore d'Apple.
Tout est expliqué dans ce blog !
En résumé, pour Nexedi :
Dans le cadre du Software Freedom Day, L'AFUL se joint à la Digital Freedom Foundation pour un pot :
Plutôt informel et surtout amical :-) ouvert aux libristes entrepreneurs-euses,
à ceux et celles qui ont des projets, et ceux et celles qui souhaitent
travailler en environnement libriste http://wiki.softwarefreedomday.org/2016/France/Paris/PotsFreeEntrepreneurs
L'endroit ayant un espace limité, merci de m'envoyer un mot pour indiquer que
vous souhaitez venir.
Et si vous avez envie de parler de vos projets, n'hésitez pas !
Patrick Sinz [ patrick _chez_ sinz _point_ fr ]
L'Aful regrette vraiment que l'activité économique pérenne n'ait pu être
viable et entend bien que le projet AbulÉdu évolue en partie grâce au
financement participatif qui doit permettre la transition dans le cadre
exclusivement associatif des associations AbulÉdu-fr et ABUL sur
Ulule
Il reste à peine quelques jours pour trouver les 20% qui manquent pour
atteindre le premier palier.
Si cette campagne est un succès, l'ensemble des logiciels et d'AbulÉdu sera de
nouveau téléchargeable gratuitement sur http://abuledu.org, le modèle
économique étant lié aux ressources associatives pour les frais d'hébergement
des serveurs et le développement logiciel.
La contribution financière de chacun est indispensable, même très
modeste, le premier don est à seulement 5 €, pour boucler le premier niveau de
financement et afficher un nombre significatif de soutiens.
AbulÉdu, ce sont 2500 serveurs d'écoles et donc des dizaines de milliers
d'élèves accédant à des sites exempts de publicité et d'analyse intrusive de
leurs comportements. Compte tenu de l'enjeu, il serait quand même choquant que
cette campagne de financement ne retienne l'attention que des 300 contributeurs
actuels !
Vous ne connaissez pas ? Ou vous utilisez déjà une partie des services AbulÉdu
? Allez voir le reste !
Ce projet propose entre autres les perles suivantes :
Et plein d'autres projets dans les cartons ! C'est un projet d'envergure
!
Vous êtes fortement invités à adhérer à l'association
abuledu-fr.org pour lui donner les moyens de porter le projet AbulÉdu
encore longtemps et de continuer à lancer des projets innovants et respectueux
de l'éthique.
Pour suivre l'évolution du "chantier"
de transition
Un grand merci de la part de l'Abul et d'AbulÉdu-fr pour votre confiance et
votre investissement, dans tous les sens du terme. Merci aussi de la part des
centaines d'enseignants, d'animateurs TICE, d'éducateurs et d'enfants qui au
quotidien utilisent les ressources éducatives, les logiciels et services en
ligne loyaux mis à disposition par le projet AbulÉdu.
Encore une fois, votre contribution est possible sur Ulule \o/
Le label « Territoire Numérique Libre » ouvert à toutes les
collectivités territoriales (ville, EPCI, département, etc.) sans condition
préalable a pour objectif de valoriser l'utilisation de logiciels libres et
formats ouverts dans les collectivités territoriales, mais également toutes les
démarches et contributions en faveur du Libre et de la mise à disposition de
données ouvertes (open data).
Organisé par l'association ADULLACT, avec le soutien d'un Comité
d'Orientation composé de personnalités impliquées dans la promotion du
numérique Libre.
La campagne de candidatures 2016 a lieu du 1er juillet au 30
septembre.
Le questionnaire de candidature pour les collectivités est désormais en ligne à
l'adresse :
https://territoire-numerique-libre.org/questionnaire-de-candidature-2016/
L'annonce des résultats et la remise des labels auront lieu au mois de
novembre, lors de l'événement Paris Open Source Summit 2016.
En annexe sont à votre disposition un kit de communication comprenant le
communiqué de presse, les logos, la liste des questions 2016 en pdf.
Un compte Twitter a été créé : @TerrNumLibre. Vous êtes invité à le suivre, et
à diffuser largement les informations du label sur vos réseaux.
Comme chaque année, en complément des votes règlementaires sur les bilans et l'élection des nouveaux membres du conseil d'administration (partie qui a lieu le samedi après-midi), ce sont des repas, ateliers de travail, échanges et hébergement sur place qui sont prévus jusqu'au dimanche midi et souvent un peu au-delà. Nous invitons tous les membres de l'association à réserver une partie de leur fin de semaine pour ce moment fort, à la fois studieux et convivial.
L’Assemblée Générale souhaite favoriser la participation des membres à ses travaux. Les dépenses engagées par un membre de l’AFUL pour son déplacement et sa participation à l’AG pourront donc être remboursées sur présentation de justificatifs à hauteur de 100 € maximum après accord préalable du Conseil d’Administration obtenu avant la tenue de l’AG.
Les personnes qui ne sont pas membres de l'AFUL mais qui sont intéressées par ses activités sont les bienvenues à l'AG. Il leur sera juste demandé de rester un peu en retrait durant les débats et votes concernant les aspects réglementaires. Contactez-nous pour toute information.
L'AFUL, francophone, est par vocation pour la diversité, la décentralisation et les actions locales. L'action de soutien de l'AFUL aux groupes d'utilisateurs locaux (GUL) en est un exemple. Cette vocation s'exprime aussi dans le choix des lieux où se tiennent les assemblées générales de l'association. Nous avons toujours souhaité localiser les AG en divers lieux et pas uniquement dans la capitale de la France.
Au cours de ses 18 ans d'existence l'AFUL a tenu ses assemblées générales dans différents lieux : historiquement à Soissons, Paris, Lille, Bordeaux (Talence), Montpellier, Roubaix. Cette année, c'est la ville de Paris qui est de nouveau retenue.
Pour les informations pratiques détaillées, les membres de l'association sont invités à consulter l'espace dédié à l'organisation de l'AG (accès restreint aux membres). Cet espace présente notamment l'ordre du jour, le programme des votes prévus et les professions de foi des différents candidats à l'élection au conseil d'administration (CA). Cet espace est régulièrement mis à jour avec de nouvelles informations et en fonction de l'élaboration de l'ordre du jour par les membres.
Espace privé, restreint aux membres, dédié à l'organisation de l'assemblée générale
Nous sommes pressés de tous vous retrouver physiquement pour que nous puissions mettre des visages sur les noms des nouveaux adhérents et discuter de l'orientation de l'association ainsi que des actions à venir !
Lundi 30 novembre 2015, la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé la signature d'un partenariat entre Microsoft et son ministère, ainsi qu'un accord cadre avec la société Cisco . Les organisations signatrices de ce communiqué dénoncent une collusion d'intérêts : ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l'entreprise étasunienne, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d'interopérabilité.
Le texte intégral de l'accord, disponible sur le site de l'Éducation Nationale, présente plusieurs axes, dont la formation des enseignants à la maîtrise des environnements Microsoft en classe, la mise à disposition d'un écosystème Cloud, d'une plateforme de formation à distance. L'apprentissage du code à l'école se fera aussi sous l'égide de l'entreprise étasunienne. C'est donc une véritable mise sous tutelle de l'informatique à l'école, réalisée de plus sans consultation des acteurs de l'éducation, y compris en interne.
Au sein de cet accord, aucune prise en considération du travail des
personnels de terrain, des enseignants, des chercheurs, des étudiants n'a été
prévue par les parties. Ceux-ci, pourtant les plus au fait des besoins des
élèves, de leur administration et des contraintes liées au partage des données
dans leurs établissements, ont accumulé un savoir-faire considérable que
l'accord prévoit purement et simplement d'ignorer pour former
les cadres
et les enseignants aux technologies qu'ils voudraient imposer. De même, l'appel
en faveur des formats ouverts dans l'éducation a été soutenu par des
associations professionnelles d'enseignants, des syndicats, des entreprises,
des individus, mais a été ici mis de côté.
Ce n'est pas la première fois qu'un tel partenariat est signé : déjà en 2005 un accord avait été signé. Mais ce partenariat apparaît d'autant plus navrant qu'il fait suite aux récentes révélations sur l'espionnage facilité par Microsoft et sa politique de collecte d'informations personnelles de l'utilisateur.
Ce partenariat est d'autant plus regrettable qu'il va à l'encontre des objectifs de l'école, et témoigne d'une absence de volonté politique de promouvoir la diffusion et l'appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Une volonté politique affirmée aurait pourtant pu mettre en avant des solutions en logiciel libre, respectueuses des libertés de chacun, des standards ouverts et de l'interopérabilité qui permettent aux élèves de progresser en informatique sans enfermement technologique. Cette proposition fait d'ailleurs partie des plus soutenues de la consultation sur l'avant projet de loi République Numérique d'Axelle Lemaire. L'école va devenir une fabrique d'inégalité, l'argent servant par la suite de discriminant dans le choix des logiciels et des services.
Fin 2011, François Hollande avait fait de la jeunesse la grande cause
de l'élection présidentielle
Discours à Strasbourg le 22 novembre 2011. Visiblement, une nouvelle fois,
la jeunesse et la formation des esprits ont été sacrifiées au profit d'intérêts
économiques de grandes firmes étasuniennes.
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Complément d'information : L'Aful prend acte de la totale contradiction de ce partenariat signé par la Ministre de l'Éducation vis-à-vis des engagements gouvernementaux passés et des décisions de la représentation nationale tels que :
Usage du logiciel libre dans l’administration;
L’incitation au développement de ressources numériques se fera notamment en faveur de logiciels libres et de contenus aux formats ouverts.;
Le service public de l’enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques. Les logiciels libres sont utilisés en priorité.
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Organisations signataires :
Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres, l'AFUL a pour principal objectif de promouvoir les logiciels libres ainsi que l'utilisation des standards ouverts. Ses membres, utilisateurs, professionnels du logiciel libre, entreprises ainsi que d'autres associations, sont issus d'une dizaine de pays ou de régions francophones (France, Belgique, Suisse, Afrique francophone, Québec).
Interlocuteur de nombreux médias, l'AFUL est présente sur nombre de salons, conférences et rencontres. Elle agit notamment activement contre la vente liée (site Non aux Racketiciels, comparatif bons-vendeurs-ordinateurs.info et bons-constructeurs-ordinateurs.info), pour l'interopérabilité (membre de l'AFNOR, participation aux référentiels d'interopérabilité et d'accessibilité de la DGME, site formats-ouverts.org, etc.), intervient sur les problématiques du droit d'auteur ainsi que pour la promotion de l'utilisation de logiciels et ressources pédagogiques libres pour l'éducation entendue au sens large.
Le dossier des racketiciels, ces logiciels pour lesquels on vous oblige à payer un droit d'usage avec l'achat d'un matériel informatique (ordinateur ou autre), est un dossier que l'Aful mène depuis plus de 18 ans.
Les plus jeunes observateurs de cette action se demandent souvent pourquoi c'est une association du Libre qui la mène et non pas une association de consommateurs. L'Aful s'est investie dans cette action car nous voyons un réel intérêt à rendre le choix au consommateur. Nous sommes convaincus qu'avec un choix retrouvé, le logiciel libre grand public se ferait une place bien plus large que celle qu'elle a réussi à obtenir contre un système protégeant une position dominante et que de grandes innovations d'usages pourraient émerger avec une réelle part de marché.
Quand on observe l'informatique grand public de ces 40 dernières années, rien n'a radicalement évolué. Les principes inventés par Xerox au début des années 70 sont toujours présents dans les systèmes d'exploitation grand public. Ils sont certes toujours plus jolis, mais cela reste la même chose. Pourtant, plusieurs systèmes d’exploitations, la plupart sur base GNU-Linux, ont proposé et essayé des interfaces utilisateur très innovantes qui auraient permis à l'usage de l'informatique grand public de faire un bond en avant. Malheureusement, la situation des racketiciels rend impossible de pénétrer ce marché. Ces systèmes novateurs restent totalement inconnus des non-initiés.
Afin de mettre un terme à ce scandale de la vente forcée de logiciels avec du matériel informatique, nous avons réellement tout essayé ces 15 dernières années. Même si nous avons réussi quelques trucs, malheureusement rien n'a réellement changé.
Si tout cela nous a coûté des milliers de jours de travail de bénévoles, cela a aussi coûté à l'Aful des dizaines de milliers d'euros. En effet, sur les actions judiciaires, nous ne pouvions pas laisser les volontaires, souvent dans des situations financières compliquées, supporter l’ensemble des coûts liés à un procès. L'association a donc toujours été en support, que ce soit sur la stratégie, sur l'argumentation à utiliser auprès des juges de proximité, et aussi financièrement.
En 2006, lorsque nous avons investi le terrain judiciaire, c'était relativement simple. Le membre de l'Aful allait seul devant le juge de proximité, après s'être fait préparer par l'équipe d'accompagnement de l'Aful, pour y expliquer son problème. La plupart du temps, le consommateur gagnait. Cependant, même s'il gagnait, la décision du juge était juridiquement pauvre et ne faisait pas avancer la jurisprudence. Malgré cela, nous savions que nous étions un réel poil à gratter car nous allions au combat encore et encore, même si c'était un peu la fleur au fusil.
Nous avons donc décidé de mettre en œuvre deux stratégies judiciaires en parallèle :
Sur la première, c'était assez facile. Nous avions la chance de compter sur Maître Frédéric CUIF qui s'était investi bénévolement sur ce dossier. Il connaissait donc parfaitement l'argumentation et grâce à sa connaissance du système judiciaire et de la législation applicable en la matière, nous avons pu déployer une stratégie de moyen terme.
La seconde a été plus compliquée. Faire bouger une association de consommateurs sur un tel sujet n'a pas été aisé. En effet, tout le monde à l'UFC-Que-Choisir utilise Microsoft Windows, et a bien ancré dans son esprit l'équation « PC=Windows ». Ils avaient du mal à comprendre le problème. Comme nous conseillions aux consommateurs qui nous contactaient d'adhérer à l'UFC (et non pas à l'Aful), cela a commencé à bouger chez eux. Malheureusement, quand ils se sont décidé à « y aller », leur conseil n'a absolument pas voulu s'appuyer sur nos travaux, nos angles d'attaque et nos argumentaires juridiques. Il s'est naturellement fait laminer dans les différents tribunaux, avec l'exploit d'obtenir des décisions de justice contraires à l'intérêt du consommateur et aux victoires que nous avions remportées de notre côté depuis plusieurs années.
Il nous a fallu près de 5 ans pour corriger la jurisprudence désastreuse qui avait été générée par les consommateurs qui, contrairement à nos conseils, allaient seuls en justice et par l'UFC …
Toute notre stratégie judiciaire entre 2008 et 2013 a été l'effet cliquet : à chaque décision, et même lorsque notre consommateur perdait au tribunal, nous faisions valider un point juridique. Quand il y avait lieu, nous n'hésitions pas à présenter le dossier à la Cour de Cassation (ou à la Cour d'appel) afin d'appuyer tel ou tel élément juridique.
Le gros problème de cette stratégie, c'est qu'elle coûte cher. Très cher. Trop cher.
Face à de très gros cabinets d'avocats payés à grand frais par les constructeurs informatiques, nous sommes rapidement arrivés à des choses absurdes telles que des mémoires juridiques de plusieurs centaines de pages à chaque fois au juge de proximité. Du jamais vu par ces juges qui ont l'habitude de juger de petits litiges d'impayés de factures … Sur l'un des procès, le cabinet d'avocat du constructeur est venu avec une dizaine de classeurs contenant notamment près de 2000 pages de pièces !
Bref, ces procès sont devenus tellement stratégiques pour les constructeurs attaqués qu'il n'hésitent plus une seconde à dépenser près d'une centaine de milliers d'euro sur un seul litige (à l'origine, de 100€). Ils ont mis le temps, mais ils ont finalement compris que c'est bien à un système mondialisé que nous nous attaquions et que si nous gagnions en France, c'est tout le système qui tombait. L'avocat de Hewlett-Packard le précisait encore récemment à une audience face à notre avocat.
Eux comme nous, savions très bien que nous ne pourrions pas continuer longtemps ainsi. Ces procès ont littéralement asséché les caisses de l'association et nos recettes ne suivent pas, sans compter que l'Aful a d'autres groupes de travail qui, eux aussi, nécessitent de l'argent pour travailler.
Même lorsque nous gagnons, les juges sont tellement sur une autre planète qu'ils n'accordent que quelques centaines d'euro à notre consommateur. Somme qui couvre à peine le billet de train pour se rendre au tribunal …
Alors, nous avons soigneusement choisi nos combats. Le nombre de procès a été grandement réduit entre 2013 et 2014 pour finalement tomber à zéro en 2015. Seuls les dossiers en cours continuent d'être soutenus et aucun nouveau n'a été lancé depuis un moment.
Nous payons aussi l'essoufflement des bénévoles qui pilotent ce dossier. Depuis plus de 10 ans, ils sont à fond sur ce dossier ! Ils ne comptent pas leur temps et ont abattu un travail extraordinaire. Mais les priorités de chacun évoluent au fil du temps et le manque de résultats concrets au vu de l'énergie dépensée décourage. Malgré plusieurs appels, personne n'est venu au secours de l'Aful, ni au secours de l'équipe de pilotage, ce que nous regrettons fortement.
stop !
Brusquement, depuis notre amendement à la Loi Consommation de Monsieur Benoît Hamon (qui s'appuyait sur l'engagement de campagne du candidat Hollande), nous avons perdu tous nos procès. C'est a priori assez étonnant car comme évoqué plus haut, notre effet cliquet a globalement réussi. Il est donc normalement impossible de juger le contraire de ce que nous avons réussi à valider plusieurs fois devant les tribunaux et d'autant plus devant la Cour de Cassation.
Mais nous perdons quand même … Pire, les consommateurs sont maintenant condamnés à verser plusieurs milliers d'euro aux constructeurs pour les indemniser de leurs frais de procédure ! Un comble ! On repassera pour l'aspect « équité ou de la situation économique de la partie condamnée », pourtant rappelée par le Code de procédure civile …
Une fois, on ne comprend pas, mais c'est la vie. Deux fois, on se pose des questions. À la troisième fois où exactement les mêmes arguments sont utilisés pour enfoncer le consommateur, on cherche. Et nous pensons avoir trouvé : Tout porte à croire que l'intranet auquel ont accès les juges (lorsqu'ils sont face à un problème juridique qu'ils ne savent pas résoudre) serve à donner des « lignes directrices » défavorables aux consommateurs sur le sujet des racketiciels.
On en conclut que le gouvernement Hollande envoie un message clair et limpide : nous ne voulons plus entendre parler de procès sur les racketiciels !
Fort heureusement, nous ne travaillons pas l'aspect justice en séquentiel mais en parallèle. Ainsi donc l'un de nos dossiers arrivé à la Cour de Cassation a posé de grands soucis à la première chambre civile chargée de l'instruire. Effectivement, quand le même sujet, avec les mêmes arguments juridiques fondés sur la directive européenne revient presque une dizaine de fois à la Cour de Cassation, ça doit énerver un peu. De plus, nous avons attiré l'attention de la Cour sur le fait que selon l'interprétation faite de ses décisions, il se pourrait bien qu'elle se contredise, y compris au sein du même arrêt.
Au vu de notre argumentation juridique, s'appuyant sur la directive européenne, et celle du Ministère de la Justice qui fait tout pour protéger le système en place, la Cour de Cassation se tourne donc naturellement vers la Cour de Justice de l'Union Européenne pour lui demander de trancher ces trois questions :
En conclusion, nous verrons donc ce qu'il en sort … Notre avocat, Maître Frédéric CUIF, ira donc plaider ce dossier avec son confrère Maître Pauline RÉMY-CORLAY.
Enfin, parallèlement, alors qu'en 2011 nous avions tenté, sans succès, de saisir la Direction générale de la concurrence de l'Union européenne, l'Autorité de Concurrence Française a entendu Laurent Séguin, le Président de l'Aful, et Maître CUIF, avocat de l'association et des consommateurs ayant lancés des procédures Racketiciel, au cours d'une audition de plus de 4 heures. Cette audition a pour objectif d'étudier les possibilités qui lui sont conférées pour enquêter sur ce dossier des pratiques restrictives de concurrence sur le marché des systèmes d'exploitation.
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